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Accueil 4rouesmotrices > Essais routiers > Land Rover > Land Rover Defender V8 NAS Librairie Land Rover Land Rover Defender V8 NAS : Essai Parmi les icônes indémodables du paysage automobile, le Land Rover Defender occupe une bonne place mais il accède carrément au rang d'objet culte dès lors qu'il devient motorisé par un moteur V8. Voici donc l'essai de l'un des derniers de la lignée… Un 4x4 de légende doté de 4 litres, 185 chevaux et d'un châssis court, ça ne vous rappelle rien ? La Jeep Wrangler 4.0 bien entendu, principale cible de notre Defender musclé. Pour preuve, il est associé exclusivement à une boite automatique à 4 rapports. De toute façon, les gens de Land Rover savaient qu'ils écouleraient beaucoup plus d'exemplaires de son V8 essence aux USA que sur notre vieux continent. Tiens, notre exemplaire d'essai est justement un modèle US. Le premier Land Rover à accueillir sous son capot un V8 fut le 109 en 1979. Il se distinguait du reste de la gamme par sa calandre alignée sur les ailes avant, et reprenait par la même occasion la transmission intégrale permanente à blocage de différentiel central du Range Rover. Il fallait bien cela pour contenir la puissance élevée développée par le 3.5 de l'époque : 92 chevaux, pas un de moins… Mais sous le capot de notre Land Rover Defender 90 « NAS », le V8 est un 3.9 à injection : cela fait toute la différence. La base est bien celle de l'antique 3.5 litres dont les origines remontent à plus de 40 ans chez Buick, mais il a été remis au goût du jour : la cylindrée a été augmentée et l'injection a été confiée à une fée électronique échappée de chez Sagem. La puissance a été pratiquement doublée, avec à la clef quelques 180 chevaux, pour un couple de 32.0 mkg à seulement 2600 tr/min. Ce modèle reprend des éléments déjà vus chez nous sur le Defender X-Tream, à savoir la carrosserie décapotable et non simplement bâchée, la « Safari cage », le pare-buffles, les barres latérales et les jantes alu Freestyle. Comme pour narguer tout pseudo-écologiste, un logo « V8 » s'affiche au bas des ailes avant. Les poignées de porte sont à l'ancienne, dans l'épaisseur du métal, et les vitres sont… coulissantes et non descendantes. Pas grave : notre Defender V8 dispose de l'air conditionné, luxe suprême dans ce monde de brutes. Vous vous souvenez, cet air conditionné qui est sous le tableau de bord et gêne vos genoux… Pourtant, mis à part la position de conduite typique (coude qui bute dans la porte, volant désaxé, aucun recul du siège et climatisation qui tue les genoux), on se sent bien une fois au volant du Defender V8. Les contours du véhicules sont rectangulaires et faciles à apprécier pour le néophyte et le capot n'est pas très long comparé à certains 4x4 japonais. Le volant est revêtu de cuir, la direction est à peu près autant surassistée que le freinage et la commande de boite automatique est très agréable à manipuler. Dans notre idée, avec son châssis court, sa caisse alu et son puissant moteur, ce 90 est sans doute le Defender le plus sportif qui ait existé. Comme chez Porsche, la clef de contact est à la gauche du volant, et la carrosserie s'ébroue au démarrage du moteur. Chaque coup d'accélérateur laisse échapper un jappement fort agréable, tandis que la caisse bouge en conséquence. Vite, trouvez moi une piste rapide ! Le rayon de braquage est meilleur que nombre de 4x4 à essieux avant rigides, et nous sommes rapidement sortis du parking. Le Defender est aussi impatient que nous, et même sur le régime du ralenti il roule vite : il est impératif de garder le pied sur le frein. A la moindre pression sur l'accélérateur mal dosée, le Land bondit en avant. Cette réserve de puissance est très flatteuse pour le conducteur. Nous voici enfin sur site : une belle piste s'ouvre à nous, le moteur est chaud, on va enfin savoir… En réalité, nous allons être un peu déçu. Le Land Rover Defender V8 « NAS » (North American Specification), malgré sa confortable motorisation, n'a rien d'un véhicule sportif. Le couple omniprésent rend le véhicule relativement vif au démarrage et sur les deux premiers rapports, mais l'absence de puissance à haut régime et la lenteur de la boite automatique (issue du Range P38) neutralisent toute velléité sportive passé environ 70 km/h, rythme auquel le Defender se transforme en gros matou agréable. Peut-être que les rares versions européennes sont plus vives ? Le comportement n'est pas plus ludique. Le Defender est stable en toute circonstance et c'est tout à son honneur, tandis que la motricité n'est jamais prise en défaut. Mais sa stabilité impeccable en ligne droite (certes appréciable de la part d'un véhicule à empattement court) devient un inconvénient en courbe serrée, où il se montre trop sous-vireur. Le poids du V8 y est bien sur pour quelque chose et il aurait fallu une répartition du couple prépondérante sur l'arrière pour corriger les choses. Le Land Rover Defender V8 nous a étonné par son confort. Cette version NAS disposait-elle d'un réglage particulier de sa suspension ? Toujours est-il que notre Defender était spécialement prévenant à l'égard de ses occupants. Monté plus souple que d'ordinaire, il avalait avec aisance les ondulations de faibles fréquences. Conséquence là aussi, un amortissement trop faible en conduite sportive. Mais nous nous étions déjà fait une raison… En franchissement pur, il n'y a pas de surprise et c'est finalement très bien comme ça : le Defender reste l'un des tous meilleurs clients du genre. Les angles caractéristiques sont aussi dégagés que la garde au sol, les débattements font référence et la transmission achève de parfaire le tout. Bien entendu, l'abondance de couple et la douceur de la boite automatique ne peuvent qu'encore améliorer les choses. A utiliser avec discernement : les demi-arbres de roues n'apprécieraient pas… Comme sa motorisation le laisse entendre, le Land Rover Defender V8 est l'aboutissement de toute une lignée de franchisseurs. Cependant, il ne faut surtout pas prendre ce 4x4 pour un modèle sportif. Son truc, c'est la conduite sur le couple. C'est ainsi qu'il vous faudra l'apprécier, tel un bon cigare…
Land Rover Defender V8 NAS : Fiche technique
Liens Site officiel du constructeur : Land Rover Les fiches techniques des concurrentes : Jeep TJ Wrangler 4.0 Jeep WJ Grand Cherokee 4.0 Jeep WJ Grand Cherokee 4.0 Jeep XJ Cherokee Limited 4.0 Jeep XJ Cherokee Wild Sport Mitsubishi Pajero 2 (V23) Cabriolet V6 24v Mitsubishi Pajero 2 (V25) V6 3500 Mitsubishi Pajero 2 (V45) V6 3500 Long Mitsubishi Pajero 3 (V65) 3.5 V6 GDI Mitsubishi Pajero 3 (V75) Long 3.5 V6 GDI Mitsubishi Pajero Sport V6 3000 Mitsubishi Pajero Sport V6 3000 Auto Toyota Land Cruiser VZJ90 Avis des internautes
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